Bien qu’en ce jeudi 1 septembre le thermomètre flirtait avec les 30°, la conférence de Jean Faullimmel sur le changement climatique et ses conséquences a fait froid dans le dos à l’auditoire.
Le dérèglement climatique se traduit par le réchauffement du thermomètre mondial depuis l’entrée de l’humanité dans l’ère industrielle. Ce phénomène ne fait que s’amplifier avec l’augmentation des gaz à effet de serre liés aux activités humaines. Il affecte les espèces animales et végétales qui disparaissent de façon exponentielle : une espèce sur six est aujourd’hui menacée.
Pour beaucoup, le changement climatique évoque avant tout la fonte des glaciers et la disparition des ours polaires ; bien entendu, ces menaces sont réelles, mais on oublie trop souvent que les populations les plus pauvres, qui sont les moins responsables du changement climatique, sont pourtant les plus durement touchées par ses conséquences.
La fonte des glaces engendre une montée des océans qui va se traduire par un nombre croissant de réfugiés climatiques d’ores et déjà 3 fois plus nombreux que les réfugiés par suite de guerre : le typhon qui s’est déchaîné aux Philippines en novembre 2013 a provoqué le déplacement de plus de 4 millions de personnes.
Les causes de ce dérèglement sont en très grande partie le fait des activités humaines :
L’industrie avec la production de gaz carbonique, de méthane
La déforestation : chaque année, 13 millions d’hectares de forêts disparaissent : la photosynthèse, qui absorbe le gaz carbonique et qui restitue de l’oxygène, est diminuée dans des proportions dramatiques.
La pollution due au chauffage, aux transports, à l’utilisation des pesticides.
Si nous voulons, sinon stopper, tout au moins limiter les dégâts causés par l’activité humaine, il est urgent de revoir nos modes de vie ; n’oublions pas le proverbe indien : « La terre n’est pas un don de nos parents ; ce sont nos enfants qui nous la prêtent ».
Copyright 2021-2024 * Tous droits réservés